L’intérêt d’un visa Vacances-Travail comparé à un visa touristique classique tient du fait de sa durée. Avec un an pour visiter, plus besoin d’être dans le rush absolu, on peut enfin prendre le temps de vivre son séjour et d’apprécier les petites choses de la vie quotidienne. Le défaut d’un visa Vacances-Travail comparé à un visa touristique classique vient du fait de sa durée. Car lorsque l’on s’apprête à rester un an sur place, la tirelire cochon ne suffit plus pour subvenir à nos besoins et trouver un job devient non pas une priorité mais une aide plus qu’appréciable.
Aujourd’hui fut donc dédié au travail et plus particulièrement aux entretiens. Direction Akihabara de bon matin…de bon midi, pour un petit tour de repérage avant la confrontation en face à face. Juste le temps de manger un excellent repas dans un « American Steak » et d’halluciner devant des spots publicitaires de Dragon Quest Builders que le rendez-vous pointait déjà le bout de son nez. Au final, l’épreuve fut passée avec plus de légèreté que prévue.
Mais le travail ne fait pas tout dans un voyage, le divertissement reste le mot d’ordre. Quelques pas plus tard, les game center nous attendaient les bras grands ouverts! D’un commun accord, Pokken Tournament fut notre cible prioritaire. Avant sa sortie sur Wii U, on se devait de tester la bête au moins une fois mais maîtriser le gameplay en une session était impossible. Néanmoins la première impression du jeu tend plutôt du côté positif de la force et les combats aux allures enfantines sont plus profonds qu’ils n’y paraissent. Dans la foulée, les machines à pince eurent raison de Mme A une fois de plus. Mais qu’on se le dise, un jour elles seront siennes…oh oui un jour elles seront siennes!
Le dernier geste avant de quitter Akihabara pour Otsuka fut l’achat d’une ID card (aime card, banapassport…) pour les bornes d’arcade. Même si nous ne sommes pas des clients récurrents de ces lieux, posséder une carte de sauvegarde reste avant tout un geste de gamer en mémoire d’un pan culturel qui tend à se perdre, les salles d’arcade!