C’est qu’on serait quasiment à la mi-octobre et que la nuit prendrait le pas sur le jour ces derniers temps.
Mais bien plus ennuyant que le noir en fin d’après midi, c’est la baisse de température qui choquerait presque nos petites habitudes de tokyoïtes. Lorsque l’on ressort d’un été insupportable (quoi qu’on finirait presque à s’y habituer) avec des pics de chaleurs et une humidité de fou, on ne se prépare pas mentalement à l’automne et ses températures divisées par deux!
Certains commencent à sortir la petite laine, la veste cachée au fond du placard, nous, on pense à ressortir le fromage et ses plats d’hiver qui agrémentaient nos repas français.
Car ici il n’y a pas grand chose qui semble donner le même réconfort qu’un bon plat de gras comme on savait les faire par chez nous.
Il faut dire que le fromage japonais…n’est pas forcément au niveau de nos attentes de français et ça pas besoin d’être un chef de restaurant (même si on nous l’a confirmé) pour s’en rendre compte.
Bien entendu l’import existe et on est tout à fait capable de retrouver ces succulents mets dans les boutiques adéquates mais pour cela il faut débourser, un pas qu’un peu!
Alors que faire l’hiver venu? Comment survivre sans sa couche de gras protectrice?
Peut être se tourner vers les plats locaux qui réchauffent sans pour autant déborder de fromage…
On pensera au curry, la valeur sûre qui se prend n’importe où et n’importe quand, les ramens et leurs bouillons qui feront office de soupe et rempliront aisément n’importe quels estomacs ou un bon gros okonomiyaki bien fumant…
Tout bien réfléchi, ce ne sont pas les plats qui manquent au Japon et puis abuser du fromage de jour comme de nuit et on ne sait plus en apprécier la saveur!