Si il y a bien une chose d’agréable avec les belles saisons, c’est d’assister aux parades religieuses.
Même si aucun aspect de la religion ne vous touche de près ou de loin, voir l’énergie qui se dégage des participants est une chose impossible à voir du côté de la France où la religion reste encore un peu trop guindé.
Ici les défilés transpirent la bonne humeur et les bonnes vibrations.
Que l’on soit porteur de mikoshi, danseur, musicien ou simplement un élément du cortège, la joie se lit sur leurs visages et la passion qui les anime est bien présente!
Quand on y regarde d’un peu plus près, on s’aperçoit même que la population participante est très hétérogène. Homme, femme, jeune, vieux…chacun y va de sa personne pour perpétuer les traditions et ce malgré une nouvelle génération de japonais pas forcément croyant ou pratiquant.
Certes du côté de la prière les jeunes se font plus rares mais c’est assez sympathique de les voir participer aux défilés ainsi qu’à la vie de quartier. L’aspect tradition/modernité a encore de beaux jours devant lui!
Du côté du Sanno Festival, le défilé de mikoshis était un peu différent de ce que l’on avait pu voir avant. Ici point de porteurs criant et s’encourageant mais plutôt un défilé classique…cela s’explique peut être aussi du fait que le cortège avait un trajet de plusieurs kilomètres à faire avant de retourner au temple Hie pour y déposer les autels et entamer la grande prière.
En tout et pour tout, le cortège aura déambulé dans les rues de Tokyo de 7h45 à 16h45! Passant du temple Hie au palais impérial en faisant un petit détour le long d’un parc pour enfin revenir au point de départ, un vrai chemin de croix!
Le festival durant plusieurs jours, les festivités restent accessibles pour tous et varient régulièrement!