Que l’on soit à Paris, à Rome ou à New York, chaque grande ville à ses quartiers privilégiés. Les rues où le moindre regard dans les vitrines de magasins vous fait comprendre que ce n’est pas forcément le même monde qui se joue devant vous.
C’est à peu près ce que l’on à ressentit tout au long de la soirée car pour changer un peu de notre zone de confort, nous sommes allés taquiner du yens, du produit de luxe, nous sommes allés à Ginza.
Le but premier de cette virée n’était pas d’halluciner sur le prix d’un gâteau au chocolat dans la vitrine d’un grand magasin mais simplement de profiter de la magnifique gare de tokyo et de son architecture européenne.
Un pas en emboîtant un autre, les lumières de la ville nous ont éloignés de la gare et nous nous sommes retrouvés en plein Ginza parmi sa faune étrange et pourtant si familière (loin de nous de ressortir le cliché du bus de touriste chinois…loin de nous^^).
Alors qu’on se le dise, Ginza est très sympathique pour qui a de l’argent. Pour le commun des mortels, le quartier n’est juste qu’une immense vitrine, froide et pompeuse qui n’arrive pas forcément à insuffle de la vie malgré ses immenses enseignes lumineuses. Il faut le voir au moins une fois pour se faire une idée mais hormis quelques jolis bâtiments éparpillés à droite à gauche, on sent bien qu’on à vite fait le tour de cet eldorado du luxe.
Bien entendu ce n’est ici qu’une vision de l’aspect shopping de Ginza et le quartier possède d’autres facettes mais pour qui aime la simplicité et la joie de vivre d’Ikebukuro, cet amas de magasins de luxe semble bien morne.
On se demandait presque si on aurait pu trouver un petit restaurant tout simple pour le diner tant les grandes tables se succédaient mais à force de vadrouiller on finit par trouver.
Et puis pour finir la soirée sur une note joyeuse il suffisait juste d’un DonQuijote et ses fameux kit-kat japonais en guise de dessert.