Les amoureux du Japon habitant du côté de Paris ne sont pas sans savoir que le quartier de l’opéra est considéré comme le quartier japonais, un quartier dédié à la culture nippone et asiatique en général.
Pour tout ceux ne pouvant pas voyager c’est un peu comme un pèlerinage pour faire le plein de nourriture ou de produits japonais comme des livres, cd, dvd…et bien à Tokyo, ces endroits existent également.
Pour les amoureux ou les nostalgiques de la France, le quartier d’Ebisu est connu pour abriter pas mal d’expatriés et par la même occasion, un certains nombres d’établissement liés à la culture française cependant ce n’est pas le seul lieu « français » de la capitale.
D’après quelques rumeurs, le quartier de Kagurazaka aurait également son penchant pour le camembert.
Quand on vend un produit estampillé « La petite France », on s’attend forcément à quelque chose de grandiose, du moins au niveau de la nostalgie que cela va procurer à un expatrié.
Une fois sur place, il se peut que la hype retombe aussi vite qu’un soufflé sorti du four.
Alors oui, pour quelqu’un qui souhaite revenir à la cuisine française le temps d’un repas ou qui cherche un livre de notre contrée, Kagurazaka, au même titre que le quartier de l’Opéra, peut convenir mais si c’est une ambiance française que vous recherchez, l’accordéon en musique de fond ne suffira pas à combler ce manque.
Tout n’est pas à jeter bien entendu, la rue principale, de par sa configuration rappelle effectivement une rue française, les grands noms de la boulangerie sont sur place mais le quartier est au final une sorte de pot pourri méditerranéen avec une grosse présence italienne et espagnole.
On aurait juste aimer se retrouver dans un endroit aussi marqué que le Chinatown de Yokohama!
L’endroit n’est certainement pas une priorité touristique mais pour ceux qui en aurait assez d’aller faire leurs courses au Kaldi du coin, les restaurants français pourront peut être les réconforter l’espace d’un instant!