On a tous, un jour ou l’autre, croisé la route du jeu vidéo.
Certains s’en sont détourné sans chercher à le comprendre, d’autres y reviennent de temps en temps et pour un bon nombre d’entre nous, c’est une passion qui traverse les âges.
Pour l’assouvir, il existe plusieurs moyens. Si acheter un jeu et y jouer est la plus courante des façons, regarder les autres y jouer est également devenu un moyen de substitution. Pour rassembler tout le monde sur le même terrain et nourrir tous ces joueurs, les conventions sont nées.
Éparpillées aux quatre coins du monde, les plus grosses d’entre elles sont devenus un point de repère et de rencontre pour de nombreux joueurs et quand la date d’ouverture approche ce sont des milliers de personnes qui se pressent afin de prendre leur dose vitale de jeux vidéo.
Si l’E3 reste et restera un fantasme pour beaucoup de part son éloignement, la Paris Games Week et la Gamescom sont devenus en peu de temps un motif de séjour touristique pour les européens accros à la manette et au clavier/souris.
A deux trois tailles près, c’est pour ainsi dire le même combat et c’est bien évidement l’hypothétique exclusivité qui fera se déplacer ou non le futur consommateur.
Qu’en est il alors du côté du Japon et de son fameux TGS?
Une cible visée totalement japonaise avec beaucoup de jeux mobiles présents, des exclus territoriales par des éditeurs inconnus outre-mer mais surtout une augmentation significative de « babes » pour donner un peu de couleur aux stands et aux joues des photographes (un peu trop en demande selon nous).
Au final, le TGS a clairement perdu de sa superbe depuis quelques années et pour des touristes étrangers le déplacement n’est pas forcément à conseiller surtout si ils ne sont pas versés dans les jeux typiquement japonais (lecture et compréhension orale souhaitées).
Certes cela reste un bon moment pour croiser ses maîtres à penser mais quand on peut avoir la même chose en Allemagne pourquoi s’embêter à faire 10 heures d’avion…si ce n’est pour visiter le Japon! ^^