Depuis quelques temps déjà, les temps morts sont essentiellement consacrés au japonais (la langue, pas les gens ^^).
Lors de nos premiers voyages, nous avions participé à un mois d’école de japonais afin d’acquérir les bases et de poursuivre l’apprentissage de retour en France par nous même. Sur le papier l’intention était louable et pendant quelques mois les leçons défilaient et le premier volume de Minna no nihongo tirait sa révérence…ou presque car si apprendre les bases de la grammaire se fait plutôt bien, le vocabulaire lui se déguste un peu comme une cuillère d’huile de foie de morue.
Puis le temps passe et la vie reprend son cours. On part au travail ou en cours, on revient et la chose dont on à pas envie c’est de continuer à bosser alors on zappe le japonais de plus en plus régulièrement et on finit par le ranger dans un coin de son placard et de son cerveau.
Puis vient un projet, un voyage, on dépoussière un peu tout ça et on check son niveau afin de voir si on est encore capable de demander où sont les toilettes. Un peu de relecture avant le départ pour se donner bonne conscience et nous voilà au Japon!
Alors qu’on pensait se mettre une bonne fois pour toute à la langue, on se rend compte que mêler apprentissage, vie quotidienne et gros projet n’est pas du tout faisable sans péter un câble. On range soigneusement le japonais dans sa valise pour le ressortir de temps à autre, pour les grandes occasions ou les courses au combini.
Finalement, on trouve qu’on se donne beaucoup trop d’excuses et on se jette à l’eau en tentant 1 an d’école de japonais. Plus d’échappatoire possible, c’est marche ou crève!
Alors on se remet à l’apprentissage en attendant la rentrée scolaire et on redécouvre le plaisir de la langue et de la nouveauté. Au final, on aime ça apprendre…alors arrêtons de jouer les feignasses! ^^