On en parle un peu en diagonale quand on fait des sorties de ce genre mais je pense qu’on peut le dire clairement: Tokyo lors des festivals, c’est la foire à la saucisse!
Rien de péjoratif là dedans, au contraire mais le changement d’ambiance entre le Tokyo salary men et le Tokyo des matsuri est surprenant.
Car même si l’on dépeint la capitale comme un endroit aux divertissements multiples, il ne faut pas oublier qu’elle reste une ville majeure dans l’économie du pays et que la journée c’est une armée de salary men en chemise blanche qui défile dans les rues…un paysage pas forcément si différent des grandes métropoles comme Paris, Londres ou encore New York.
Alors évidement quand on va au boulot et qu’on se coltine les transports en commun, la foule et les touristes, le sourire n’est pas forcément dans la panoplie du parfait petit japonais…mais de quoi nous plaignons nous? Vous avez vu les parisiens? XD
Enfin bref, une ville est une ville et ce n’est pas forcément le communautarisme qui fleurit sur ces terres mais plutôt le « chacun pour soi », l’intérêt personnel. On se lève, on fait sa journée et on recommence le lendemain…mais lorsque les matsuri arrivent, la population se transforme complètement!
Les cravates tombent, les gens se saluent et on découvre un autre monde ou plutôt un autre temps.
Celui des petites fêtes de villages où tout le monde se connaît et où la bonne humeur se diffuse dans l’air. Pour ceux venant de la campagne française, l’ambiance y est d’un coup assez semblable et c’est quelque chose de vraiment appréciable.
S’asseoir tous ensemble et partager un même moment autour de bons petits plats made in Japan, apprécier quelques danses et chants traditionnels, finalement le bonheur est aussi simple qu’une bonne barquette de takoyaki!