#Japon365 – Jour 274: Une odeur bien connue

Et si nous discutions gastronomie? Oui encore mais bon il faut dire que nos deux pays du cœur sont particulièrement attachés à cette partie de leur culture.
D’un côté la France et sa cuisine tout en sauce, en mélange des saveurs et de l’autre le Japon et son amour de l’ingrédient. Deux pays, deux cuisines complètement différentes mais qui s’inspirent l’une l’autre dans la vie de tous les jours.

En regardant de plus près cet art culinaire, reproduire la cuisine française au Japon n’est pas forcément une chose aisée.
Et cela tout simplement parce que les ingrédients basiques que nous utilisons en France ne sont pas forcément disponibles sur l’archipel nippon. Chose parfaitement compréhensible quand on vit sur une île coupée du continent, recréer certaines denrées n’est pas toujours possible à cause des conditions géographiques et climatiques.
Cependant, les japonais s’essayent et proposent même leurs versions des grands classiques français comme le vin et le fromage.

Si aucun de nous n’a de qualifications suffisantes pour s’auto proclamer œnologue et débattre sur le vin japonais, on peut en revanche débattre sur la partie fromage avec grand plaisir.
Peut être certain d’entre vous apprécieront le fromage local mais pour nous, le fromage japonais goûte surtout le fade!
Un manque de caractère confirmé par certains professionnels de la cuisine de notre entourage et qui souligne l’importance du savoir faire et des matières premières, absents du territoire japonais.

Il reste bien sûr l’import et ses prix aberrants ou l’envoi de colis par la famille et les proches…mais attention à l’arrivée!
A la vue de notre camembert, « fraîchement » débarqué au Japon par voie aérienne, les conditions d’envoi ne doivent pas être pris à la légère sous peine de se retrouver avec un fromage transpirant le gras et fleurant bon la vieille chaussette retrouvée sous le lit un matin de ménage de printemps!

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