Malgré le fait d’être un binôme inséparable, certains jours demandent de sortir sans l’autre pour des raisons d’emplois du temps incompatibles.
Aujourd’hui, je suis donc parti en excursion vers Gokokuji en mode solitaire, tel un vieux baroudeur aux pieds sensibles.
La dernière fois que j’étais venu voir le temple, c’était en été, tout était magnifique et le soleil tapait comme un forcené. Revenir en hiver semblait quelque peu morose mais pourtant cela n’a rien enlevé au charme de l’endroit.
Jardins, poissons, statues, tout est à sa place, aucun faux pas dans l’agencement du temple, on en viendrait presque à se convertir pour capturer l’essence spirituelle qui se dégage des bâtisses en bois.
Si il est un point clair et précis au sujet du Japon c’est que ces temples sont toujours des modèles de zenitude et de beauté. Ce n’est pas pour rien qu’après leurs fonctions religieuses, ils deviennent des attractions touristiques ultra prisées.
Ce moment de nostalgie fut plutôt agréable mais l’après midi était loin d’être finit.
Si dans l’esprit je devais essayer de trouver quelques curiosités à Mejiro, la longue route qui s’ouvrait devant moi devint surtout une chasse à la canette et au franponais.
C’est impressionnant de voir le pouvoir marketing du français au Japon malheureusement (enfin non car c’est drôle) son utilisation se révèle un peu bancale.
Mejiro devant moi, le quartier semblait plaisant à vivre mais rien ne laissait envisager une quelconque note de divertissement à l’horizon. Par acquis de conscience, je parcouru la route principale mais seule une église attira mon attention. Peut être les secrets du quartier demandaient une certaine dose d’investigation mais mon esprit était déjà dirigé vers Ikebukuro et la maison.
Un bref arrêt par Ike, histoire de farfouiller dans les rayons jeux video d’un Bic Camera, un rapide coup d’oeil vers la salle d’arcade pour apprécier cette ambiance qui se fait de plus en plus rare et il était déjà temps de rentrer.