Pour s’intégrer plus facilement dans un pays étranger, il est bon d’avoir quelques repères, de se créer des habitudes, voir une routine quotidienne afin de faciliter son immersion.
Une fois les marques posées, le séjour est moins parasité par le doute et le questionnement répétitif lorsqu’il faut effectuer une action de la vie de tous les jours. Le but étant de se sentir comme chez soi et que son périple n’en devienne plus un.
Mais une fois bien installé, on oublie souvent de s’aventurer.
Pas forcément en terme d’exploration, parce que Tokyo et le Japon en général ont de quoi ouvrir énormément de choses, mais en terme de découverte sensorielle.
Quand on parle de restaurant, on est toujours content de découvrir ce qu’on appellera plus tard « le restaurant de quartier ». Le réconfort de trouver un lieu familier où la nourriture, même si pas exceptionnelle, reste efficace quoi qu’il arrive.
Du coup, on oublie que les restaurants se comptent par millier dans la capitale et quelques pas suffisent pour découvrir de nouvelles ambiances et de nouvelles saveurs dans son assiette. Plus important, on oublie qu’il a forcément un établissement qui nous correspond parfaitement quelque part, là dehors et qu’il faut simplement chercher.
Alors il faut oser, se dire que même si de l’extérieur ça ne nous correspond pas, peut être que le ressenti à l’intérieur sera différent. Il serait bête de passer à côté de choses intéressantes sous prétextes d’apparences.
En témoigne notre récente découverte d’un bar à tapas à Shinjuku (quartier animé mais clairement pas notre style) lors d’une errance dans ses rues. Une vitrine très branchée, jeune, « bruyante » mais une fois à l’intérieur un sentiment intimiste et une nourriture excellente!
Et ce soir? Qui sait, peut être un bar à salades agrémenté d’une bière japonaise ou un curry en combo d’un cheesecake, le choix est vaste!